Mélangeant Jazz, électro tout en donnant un effet psychédélique à ses morceaux, Domi Chansorn a plus d’une corde à sa guitare qu’il utilise avec modestie. Il suffit de deux accords pour nous emporter dans un univers où des artistes tels que Bon Iver et Sigùr Ros se rencontrent et où saxophone et électro se mélangent.
Après avoir accompagné en tant que musicien indépendant (basse, guitare, batterie) mais également en tant que chanteur, arrangeur, producteur et même ingénieur plusieurs artistes tels que Sophie Hunger, Bonaparte, Evelinn Trouble, Colin Valon, Django Bates, Oli Kuster, Gabriel Zufferey, Skor, Knackeboul, Lunik et bien plus encore, Domi Chansorn s’est lancé en solo sont sortis « Bright times can be dark as well » (2011), hoppalulu bum" en 2018 et 3 EP en 2022.
Modeste de son talent mais conscient du travail qu’il a effectué, l’artiste opte pour la diversité stylistique. La frontière entre les genres ne l’intéresse pas et c’est en véritable caméléon de la musique qu’il compose ses morceaux. De la composition au travail artistique, le bernois s’investit corps et âme dans son travail. Fort de sa formation à la Haute école spécialisée bernoise Swiss Jazz School mais aussi à The Collective School of Music de New York, Domi Chansorn confie dans une interview qu’il souhaiterait marquer de son empreinte le paysage musical suisse et international mais espère surtout rester créatif tout au long de sa carrière.
Ce qui est sûr, c’est que l’artiste opère un véritable tour de force musical, expérimente de nouvelles dimensions sonores à la fois douces et sauvages qu’il est conseillé d’écouter pour ceux qui ne l’ont pas déjà fait.
Cette batteure et compositrice hyperactive se produit depuis plus de 30 ans sur scène. Lors de ses tournées avec Ester Poly (avec Martina Berther), Graf Lanz, IMO, Sylvie Courvoisier, Four Roses, Peter Schärli 6 tet feat Glenn Ferris, Amampondo, Guillaume Perret et bien d'autres, elle a fait plus d'une fois le tour du monde. Du solo au sextet, de la musique improvisée à la musique composée, du swing au hardcore, de la musique acoustique à la musique électronique, la curiosité artistique de Béatrice Graf ne connaît pas de limites. Cela a également conduit à des collaborations avec des artistes issus des domaines de la danse (Rudi van der Merwe), de la performance, du théâtre (Kate Mc Intosch) ou du multimédia. Elle a été récompensée par un Prix suisse de musique en 2019, le Mérite artistique de la Ville de Nyon en 2022. Elle a également reçu une carte blanche du Centre Dürrenmatt en 2014 et un mandat de composition de la Fondation Pro Helvetia en 1997. En plus de son travail de musicienne elle fait beaucopup de militance culturelle. La durabilité dans la culture et l'agriculture, la mobilité douce et la protection du climat sont au centre de ses projets artistiques actuels. Elle a réalisé la tournée à vélo Cycloton 2019 ainsi que le festival Slow 2020